UNE GRANDE MANIFESTATION à BRUXELLES, LA FERMETURE D’UNE USINE DE CE CONSTRUCTEUR MOBILISE

Le groupe Volkswagen est en difficulté. Cela n'impacte pas que la firme allemande. Les autres marques du groupe sont aussi touchées. Y compris Audi, qui prévoit de fermer une usine. Sauf que les syndicats s'y opposent, avec une grande manifestation.

L'usine Audi de Bruxelles devrait ainsi être fermée sous peu. Cela a été annoncé récemment par les représentants de la firme aux anneaux. Une décision qui ne passe pas auprès des syndicats. Ainsi, ces derniers appellent à une grande manifestation ce lundi dans cette ville-clé de l'Union européenne.

L'intersyndicale belge appelle ainsi à descendre dans la rue dans la matinée. Le but étant de "protéger les emplois industriels". La mobilisation pourrait être forte, puisque ne comptant pas que les syndicats et salariés de cette usine en particulier.

Alors que le groupe Volkswagen a annoncé de possibles nombreux licenciements à venir et de potentielles fermetures d'usine en Allemagne, des délégations et syndicats d'autres pays devraient se joindre à la manifestation. L'Allemand IG Metall et ses membres pourraient notamment y participer.

L'électrique haut de gamme ne fonctionne pas

La fermeture de l'usine Audi de Bruxelles s'explique visiblement par un mauvais pari sur les voitures électriques : celui de fabriquer des véhicules hauts de gamme, comme le Q8 e-tron, donc la production sera arrêtée dès la sortie des derniers modèles l'an prochain. Alors même que les véhicules électriques ne parviennent pas à s'imposer en Europe et que les véhicules les moins chers sont maintenant plébiscités par les acheteurs.

Cela crée forcément des pertes d'emplois, ce modèle étant le seul assemblée dans l'usine de Bruxelles. "Les Européens ont négligé la production de voitures électriques moyenne gamme alors que les Chinois viennent nous envahir avec des modèles beaucoup moins chers qui prennent des parts de marché", détaillait Bernard Clerfayt, ministre de l'Emploi dans l'exécutif de la région de Bruxelles, auprès de l'AFP.

"On devait être une usine pilote mais on a été pilotés pour aller dans le mur", tançait Karim Chawki, salarié d'Audi cité par l'AFP. En attendant, l'avenir des salariés s'écrit en pointillés. "Ils nous parlent de repreneurs, on ne sait toujours rien, on se sent lâchés", abondait Régis Lauwereyns, employé à l'atelier de peinture et cité par BFMTV.

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