L'hôpital est secoué comme il l'a rarement été. Après le cinéma, c'est en effet au tour du monde hospitalier de faire son #MeToo, lancé par une grande enquête de Paris Match qui a notamment mis en lumière le comportement de Patrick Pelloux, célèbre urgentiste. Dénoncé par l'infectiologue Karine Lacombe, le proche de la sphère politique s'est défendu sur Instagram ce dimanche : "J'ai été sidéré d'apprendre par la journaliste de Paris Match les accusations de Karine Lacombe et les rumeurs relayées dans cet article, que je conteste avec force. C'est de la diffamation" a-t-il écrit.
Sauf que la célèbre infectiologue n'est pas la seule à avoir dénoncé le comportement du médecin : c'est aussi le cas de Roselyne Bachelot, qui a elle-même ordonné la mutation du médecin en 2008 lorsqu'elle était ministre de la Santé, alertée sur le comportement de Patrick Pelloux.
Si celle qui a également occupé le poste de ministre de la Culture n'a pas souhaité s'étendre sur le sujet depuis les révélations de Paris Match, elle a cependant accepté d'évoquer sa propre vision des problèmes dans le monde médical. Invitée d'Anne-Elisabeth Lemoine ce jeudi dans C à vous, Roselyne Bachelot a en effet révélé avoir vécu le bizutage lors de son arrivée en fac de médecine.
D'abord hésitante, elle a fini par se confier : "Un exemple, le bizutage, il y avait un miroir sur la table, on demandait d'ôter sa culotte et de marcher pour que les étudiants mâles puissent regarder notre sexe" révèle-t-elle avant que l'animatrice ne lui demande si elle l'a fait. "Non je me suis évanouie à l'idée de le faire" répond-elle dans un grand silence gêné. "J'ai un peu de mal à en parler si vous permettez" ajoute-t-elle, visiblement surprise d'avoir évoqué pour la toute première fois son histoire personnelle de la sorte. Finira-t-elle par tout dévoiler pour sensibiliser les jeunes générations de médecins ?
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