FILLETTE VIOLENTéE à L'éCOLE MATERNELLE : L’INSTITUTRICE MISE EN CAUSE SORT DU SILENCE

Placée en garde à vue lundi puis relâchée, la professeure filmée en train de frapper une élève de 3 ans dans une école maternelle du XVe arrondissement a pris la parole à la télévision.

Une réaction, deux jours après la levée de sa garde à vue. La professeure filmée en train de frapper une élève de 3 ans dans une école maternelle du XVe arrondissement le 5 septembre dernier a pris la parole. L’enseignante d’une cinquantaine d’années avait été placée lundi matin en garde à vue avant d’être relâchée pour poursuite de l’enquête.

« Après des jours de calvaire, je me sens soulagée d’avoir enfin pu livrer ma version des faits aux enquêteurs », a-t-elle confié à aux journalistes du 20 heures de France 2, ce mardi 17 septembre.

Un « geste malheureux et fautif »

Sur une vidéo, filmée par une mère d’élève présente dans la classe et diffusée le 9 septembre, on distingue cette professeure asséner un violent coup au niveau du dos à une petite fille en larmes. La petite fille est envoyée au coin tandis que son enseignante se saisit d’un vaporisateur et l’asperge d’un produit inconnu sur la tête. Des images qui ont suscité une pluie d’indignations.

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« J’ai immédiatement regretté ce geste malheureux et fautif », a-t-elle encore raconté à nos confrères de France 2, interrogée sur son geste.

Mise en cause pour un précédent datant de 2012

Dès le lendemain de la publication de la vidéo sur les réseaux sociaux, les parents de la fillette avaient déposé plainte contre l’enseignante, déclenchant l’ouverture d’une enquête pour « violence sur mineur de 15 ans sans incapacité » et le placement en garde à vue de la maîtresse.

Vendredi dernier, une deuxième plainte déposée par une autre parent d’élève — dénonçant une gifle donnée à son enfant en 2012- visait l’enseignante, qui est revenue sur ce cas. « On ressort une affaire de 2012 qui n’avait pas donné lieu à une plainte, mais à un signalement. On oublie de dire qu’il y a eu une enquête interne et l’élève en question avait reconnu avoir menti » s’est-elle défendue.

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Pour complément, France 2 précise que la jeune fille n’a pas encore retrouvé de l’école. Un arrêt de deux mois lui a été prescrit par un psychiatre. Comme souhaité par la ministre démissionnaire de l’Éducation Nicole Belloubet, l’enseignante a, elle, été suspendue et remplacée.

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