TOULON : LES PROPOS DIFFICILES D'UN JOUEUR DU RCT CONCERNANT UN MOMENT CHAUD AU STADE FRANçAIS

Un joueur du RC Toulon a évoqué un moment très difficile vécu au Stade Français.

Un joueur du RC Toulon a évoqué un moment très difficile vécu au Stade Français.

Le talonneur Mickaël Ivaldi est aujourd'hui un joueur heureux et qui donne tout pour le RC Toulon. Mais le talonneur a connu des derniers mois plus délicats, lui qui était au Stade Français les saisons précédentes. Revenu au sein de son club formateur dans le Var cet été, Ivaldi s'est confié auprès d'Actu Rugby sur un moment bien difficile vécu au Stade Français. Souhaitant quitter les Soldats roses à l'été 2023, le talonneur voulait rejoindre l'USAP Perpignan. Sauf que les dirigeants du Stade Français n'ont pas voulu laisser partir leur joueur, encore sous contrat, et le propriétaire du Stade-Français, Hans-Peter Wild avait eu des propos forts. "Il va rester. Il est sous contrat. C’est un bon mec. […] Pour le recruter, Perpignan devra nous payer. S’il nous donne 1 million d’euros, on y réfléchira. Mais est-ce que Perpignan les a (rires) ?", avait-il déclaré. Ivaldi est revenu sur ces propos et il a eu des mots difficiles, parlant du fait d'être comparé à de l'argent.

Ivaldi touché 

"Les propos du président Wild étaient un peu bizarres (il souffle). On n’aime pas forcément être comparé à de l’argent. C’est du passé, du bon passé, parce que cela s’est bien réglé. Il n’y a eu aucun problème avec le staff en suivant dès lors que j’ai été honnête avec lui en disant que cela ne s’était pas fait avec l’Usap et que je serai à 100% pour le Stade Français lors de ma dernière année de contrat. J’espère avoir laissé une bonne image de moi en quittant ce club. Tu n’es que de passage dans un club, et pour moi c’est important de laisser une bonne image, de ce que tu donnes pour tes coéquipiers. Le sport, c’est ça. Je ne savais pas forcément dans quoi j’allais mettre les pieds. J’ai été surpris, je l’avoue. Il y avait une osmose exceptionnelle, et du piquant dans ce groupe. Combien de fois a-t-on gagné d’un ou deux points ! Quand il fallait bosser, on bossait. Quand il fallait rire, on le faisait. Un bon groupe, c’est ça", a déclaré Ivaldi, pas rancunier mais qui est désormais retourné du côté de Toulon.

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