GUERRE EN UKRAINE : L’IMMENSE FIERTé DE KIEV ET LES SOUS DU KREMLIN RéAFFECTéS AU 884E JOUR

« 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur l’avancée du conflit en Ukraine

Récap' - « 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur l’avancée du conflit en Ukraine

Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées sur le front et le bilan des combats, voici l’essentiel de ce vendredi 26 juillet, 884e jour de conflit.

Le fait du jour

Volodymyr Zelensky s’est dit vendredi « fier » des athlètes ukrainiens participant aux JO-2024 à Paris malgré les bouleversements et le bain de sang causés par l’invasion russe du pays, en cours depuis plus de deux ans. « Nous sommes fiers de notre équipe, de nos gars et de nos filles qui, malgré cette guerre d’agression, sont parvenus à préparer les Jeux olympiques et à montrer l’état d’esprit de tous les Ukrainiens », a affirmé le président ukrainien dans un message diffusé sur X.

« Ils ont notre volonté de gagner et le caractère ukrainien », a-t-il ajouté, en estimant que Kiev était du côté de ceux qui « respectent la vie, les valeurs humaines et les principes de l’Olympisme ». L’invasion de l’Ukraine a coûté la vie à 487 athlètes ukrainiens, tués en majorité en combattant dans les forces armées sur le front, a indiqué jeudi un conseiller du président Mikhaïlo Podolyak.

Quelque 143 sportifs représenteront l’équipe olympique ukrainienne aux JO-2024. « Les Russes voulaient que l’Ukraine cesse d’exister », affirme le ministre des sports ukrainien Matviy Bidnyi mais « le contraire s’est produit, les Ukrainiens sont là, l’Ukraine participe aux Jeux olympiques ». « Nous devons rappeler au monde que l’Ukraine existe, se bat et peut gagner », a-t-il souligné.

La déclaration du jour

« Il n’y a pas de meilleur symbole ni de meilleure utilisation de l’argent du Kremlin que de le destiner à faire de l’Ukraine et de toute l’Europe un endroit plus sûr où vivre »

Les paroles sont signées de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. L’Union européenne a annoncé vendredi le déblocage d’une aide de 1,5 milliard d’euros en faveur de l’Ukraine, correspondant à la première tranche des profits générés par les avoirs russes gelés en réaction à la guerre déclenchée en 2022.

Quelque 200 milliards d’euros d’avoirs russes ont été gelés dans l’UE après l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, dont environ 90 % se trouvent en Belgique, siège de l’organisme international de dépôts de fonds Euroclear.

Les 27 pays membres avaient trouvé un accord en mai pour utiliser les intérêts produits par ces avoirs gelés de la banque centrale russe. Ils sont censés dégager entre 2,5 et 3 milliards d’euros par an, afin d’aider à armer l’Ukraine et de financer sa reconstruction d’après-guerre.

Le chiffre du jour

Cinq. C’est le nombre de personnes accusées dans des dossiers distincts de « haute trahison » ou de « terrorisme », des affaires désormais fréquentes en Russie, ont été condamnés par la justice russe à des peines allant de 10 à 22 ans de prison, en pleine répression exacerbée depuis l’attaque contre l’Ukraine.

Sont concernés un militant transgenre accusé d’avoir transféré de l’argent sur un compte en Ukraine pour financer les forces armées ukrainiennes, deux hommes accusés de « participation à une organisation terroriste » pour s’être vus promettre une somme d’argent sur Telegram, un homme de 23 ans accusé d’avoir cherché à rejoindre en Ukraine une organisation classée « terroriste », et enfin un homme à qui il était reproché d’avoir rassemblé des informations sur de potentielles cibles pour les drones ukrainiens.

La tendance

Le Kremlin a relevé vendredi que la situation démographique était « catastrophique pour l’avenir de la nation », alors que les diverses politiques menées en Russie depuis un quart de siècle n’ont pas permis de relancer la natalité. « Nous vivons dans le plus grand pays du monde, et nous sommes de moins en moins chaque année. La seule façon d’y remédier est d’accroître le taux de natalité », a déclaré le porte-parole de la présidence russe, selon l’agence Tass.

« Il est aujourd’hui terriblement bas : 1,4 (enfant par femme). Ce chiffre est comparable à celui des pays européens, du Japon, etc. Mais c’est catastrophique pour l’avenir de la nation », a-t-il ajouté.

Depuis son arrivée au Kremlin en 2000, Vladimir Poutine a fait de la crise démographique russe, héritée de la période soviétique, une priorité. Si l’espérance de vie a augmenté, la natalité est restée très basse et loin du seuil de renouvellement générationnel de 2,1 enfants par femme.

Cette situation démographique a été exacerbée dans les années 1990, du fait du très faible niveau des naissances dans cette période de crise sociale et économique qui a suivi la chute de l’URSS. Or, c’est cette génération très restreinte qui est en âge de faire des enfants, mais qui aujourd’hui n’en fait que très peu.

La Russie ne communique pas sur ces pertes militaires en Ukraine, qui peuvent elles aussi affecter la natalité pour les années à venir.

2024-07-26T18:00:37Z dg43tfdfdgfd