Selon TV Chosun en Chine, 20 et 30 dirigeants de la région sinistrée par d’impressionnantes inondations en juillet auraient été exécutés à la fin du mois d’août. Une mise à mort qui aurait été réclamée par Kim Jong-Un.
Une sanction particulièrement choquante. Fin juillet, la Corée du Nord a été confrontée à des inondations records, qui ont causé la mort de quelque 4 000 personnes. Dès les premiers jours, le dirigeant Kim Jong-Un s’était rendu sur les lieux du sinistre et dans son train du retour, il aurait affirmé que « ceux qui ont causé des pertes inacceptables devraient être strictement punis ». Dans la foulée, plusieurs personnes avaient été limogées, à commencer par le gouverneur de l’État inondé.
Mardi 3 septembre, le média chinois TV Chosun a rapporté qu’entre 20 et 30 dirigeants de la zone sinistrée avaient depuis été condamnés à la peine capitale pour « corruption » et « manquement au devoir ». Ils auraient tous été « abattus » à la fin du mois d’août pour « n’avoir pas empêché les dégâts causés par les inondations ». Les responsables exécutés n’ont pas été identifiés, mais nos confrères indiquent que Kang Bong-hoon, secrétaire du comité provincial de Chagang depuis 2019, faisait partie des dirigeants limogés.
Ces informations n’ont, pour l’heure, été vérifiées par aucun autre média.
En juillet, la Corée du Nord a connu des pluies torrentielles records. Dans le sud-ouest du pays, la ville de Kaesong a ainsi enregistré 463 millimètres de pluie en un seul jour. Il s’agit du niveau le plus élevé enregistré dans le pays depuis 29 ans, selon le centre météorologique sud-coréen. Le 31 juillet, Pyongyang avait déclaré que de nombreux « bâtiments publics, installations, routes et chemins de fer, y compris plus de 4 100 habitations et près de 3 000 hectares de terres agricoles » avaient été inondés, dans les régions septentrionales de Sinuiju et Uiju.
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